Billetterie
Tim Dup
Le Club - à partir de 19h
mardi 11 juillet 2017
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« Un jour j’ai su que ce que je faisais pouvait toucher ».

Il a 21 ans, des yeux transparents, un air juvénile, des textes intenses, une voix singulière. Qui se cache derrière Tim Dup ? Lui-même et pas l’ombre d’un autre. Le jeune homme n’a pas l’intention de se dissimuler derrière l’étoffe d’un personnage. Il serait même partisan de rester fidèle à lui-même, dans la vie comme sur la scène. Ainsi va Tim Dup, sensible et sincère, passeur d’un vague à l’âme musical à donner la chair de poule.

Rencontre. « Je vais ici et là jouer de mon piano ». Il pratique l’instrument depuis l’âge de sept ans et en a fait son allié pour dompter la scène en solitaire. Sa chance, confie-t-il, c’est d’avoir atterri entre les mains d’un professeur qui a eu le don de repérer son talent, la patience de le laisser s’épanouir et la souplesse de sortir des cadres. Ce qu’il fait, lui en rentrant à la maison, c’est rejouer l’apprentissage et le transformer pour se l’approprier.

Création. Apprendre pour défaire. S’exercer puis créer. Son premier tour de passe-passe ? Du haut de ses 13 ans, faire valser Imagine sur les octaves, de do majeur en fa mineur. Un jeu d’harmonie naturelle, un ton qui lui va bien, mélancolique sans être triste.

Emotion. La mélancolie selon Tim Dup est un refuge, son truc qui lui permet de regarder la vie, de capter les émotions, de traduire ce qui le touche en chansons.

Expression. A 15 ans, il veut être cool, la musique lui offre quelques atouts. Derrière son piano et ses textes amourettes, il s’essaye tout en séduction. De compositions en petites scènes, il s’éveille. Le monde l’inspire, une anecdote, une situation, une redondance, une conversation. Tim Dup se transforme en conteur d’histoires.

Passion. En artiste. Il délie ses pensées, libère les mots en cascade, les ondes mélodieuses « J’ai mis des sons, des rires et des airs, tout ça dans un grand sac de verre », décharge les émotions pour les convertir. Tim Dup a 21 ans, une voix singulière qui ne ressemble à aucune autre et écrit la vie en paradoxes, à sa manière.

(Extra) ordinaire. En brisant les étiquettes, en racontant le monde à double sens. Ni blanc ni noir. Teinté d’optimisme. Son bac en poche, un diplôme en devenir, le « ramasseur de souvenirs » promène son univers de scène en scène. Et captive.

Charlotte Boutte