Inépuisable voyageur, c’est à Dakar que s’est arrêté El Gato Negro pour enregistrer son nouvel album «Tigre Qui Pleure» (sortie 26 janvier), accompagné d’une fine équipe d’artistes rencontrés sur les routes depuis plus de 15 ans. Brassage de musiciens d’Afrique de l’Ouest et de Cuba, sous la flûte colombienne du félin, le jazz se mêle au hip-hop, le traditionnel au digital, le français au wolof et à l’espagnol, sous l’oreille avertie du producteur Guts.
Après son premier album « Cumbia Libre » en 2015, puis « Ouvre la porte » en 2019, El Gato fait tomber le masque festif et drôle pour laisser s’exprimer Axel, le mélancolique. Il repart sur les routes pour transmettre la légende : le Tigre pleure le départ de son frère Cayman qui a quitté la rivière asséchée, il pleure car il sait qu’il est en voie de disparition, lui aussi.